Kanguq Hiver ᐅᑭᐅᖅ Winter 2017 | Page 11

UN HOMME DE VISION POUR L ’ AVENIR DU NUNAVIK ᑕᐅᑐᖕᖑᐊᓯᑎᐅᑦᓱᓂ ᓯᕗᓕᕐᑎᓯᐊᖅ ᓲᖑᓯᑎᑦᓯᒍᒪᑦᓱᓂ ᓄᓇᕕᐅᑉ ᓯᕗᓂᑦᓴᖓᓂ
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A VISIONARY LEADER TO STRENGTHEN NUNAVIK ’ S FUTURE
François Day , le nouveau directeur général de la FCNQ ᕗᕌᓐᓱᐊ ᑌ ᐃᓚᒌᓴᒃᑯᑦ ᑲᒪᔨᒻᒪᕆᑦᑖᖃᒻᒥᖓ
François Day is the FCNQ ’ s new General Manager
Marjolaine Simard

Le nouveau directeur général de la FCNQ ( Fédération des coopératives du Nouveau-Québec ), François Day , agrippe les rênes de l ’ entreprise avec enthousiasme . Ce passionné des chiffres a fait ses premières armes à la Fédération en tant que commis-comptable au début des années 90 . Dès son arrivée , il s ’ est découvert un attachement quasi instantané avec ses collègues de travail , ainsi qu ’ avec les Inuit et leur mode de vie . Si sa candidature à la tête de la Fédération a été retenue avec autant de ferveur , c ’ est grâce à son professionnalisme et à son ouverture d ’ esprit . Voici un entretien et le portrait d ’ un homme qui a de grandes ambitions pour l ’ avenir de la FCNQ .

François Day est né à Montréal de parents originaires de la région du Saguenay . Il est l ’ aîné de la famille , ayant un frère plus jeune de six ans . Dès son plus jeune âge , il est inspiré par son père qui manie les chiffres avec une facilité déconcertante . « Mon père arrivait à effectuer des calculs laborieux sans même utiliser une calculatrice . Dès l ’ enfance , lorsque nous faisions des promenades en voiture , il me posait des questions arithmétiques en utilisant les chiffres des plaques d ’ immatriculation des autres voitures ! J ’ ai été marqué et impressionné par son talent et j ’ ai décidé en quelque sorte de suivre ses traces ! » Il se lance alors dans des études en comptabilité jusqu ’ à l ’ obtention du titre de comptable professionnel agréé en 1994 . L ’ emploi d ’ été qui a changé sa vie
Alors qu ’ il ne reste qu ’ une session à ses études , son père lui parle d ’ un poste de commis-comptable disponible pour l ’ été à la FCNQ . « C ’ était l ’ été 1990 et j ’ étais loin de me douter que je m ’ apprêtais à entrer dans une nouvelle famille ! Dès mon arrivée , j ’ ai aimé l ’ ambiance qui régnait . De plus , je découvrais le plaisir de travailler avec une autre nation . C ’ était une occasion en or de découvrir les Inuit et d ’ en apprendre davantage sur leur culture . C ’ était passionnant ! » En janvier 1992 , la FCNQ lui offre un poste permanent . Dès lors , il s ’ investit et participe à de nombreux projets qui contribuent au succès de la Fédération . L ’ ouverture d ’ esprit
Une des grandes qualités de François Day est son ouverture d ’ esprit . « Rester moi-même et accessible , c ’ est ce qui m ’ a aidé à m ’ intégrer dans tous les milieux où j ’ ai travaillé ! » C ’ est dans cet état d ’ esprit qu ’ il découvre le Grand Nord et ses habitants . Son premier voyage dans le Nunavik en 1995 , ainsi que ceux qui s ’ ensuivront , lui fait explorer une terre qui restera gravée à jamais dans son cœur . « Chaque voyage me permet d ’ apprécier ces espaces reculés où la nature est sublime et omniprésente ! Les Inuit forment un peuple très chaleureux . J ’ y vis des moments inoubliables en les accompagnant par exemple dans leurs activités traditionnelles » Ses nombreux voyages auront aussi un impact sur sa façon de travailler . Collaborer directement avec les Inuit a eu un effet immédiat sur son travail . Cela lui permet de bien comprendre leur réalité et de réfléchir avec eux à des façons d ’ améliorer leur développement tout en contribuant positivement à leur qualité de vie . Des réalisations concrètes pour le Nunavik
Ce qui passionne François par-dessus tout est de pouvoir contribuer et veiller à l ’ épanouissement des différents villages inuit . Dès 2001 , il participe activement à l ’ amélioration des hôtels du réseau coopératif . « Les infrastructures avaient besoin d ’ une sérieuse cure de jouvence et de chambres supplémentaires . Nous trouvons important d ’ accueillir notre clientèle dans un environnement agréable . Nous avons donc travaillé avec une designer d ’ intérieur et rénové le parc hôtelier ». De plus , en
© Richard Murdoch