JUIN 2014_NO.2 | Page 32

Puis, la CdP permet d’améliorer la confiance professionnelle des cliniciens en exercice puisqu’elle permet de valider les façons de faire et d’en intégrer de nouvelles (Wenger et coll., 2002; Wilding, Curtin et Whiteford, 2012). Les interactions entre les ergothérapeutes permettent aussi de développer un réseautage, lequel facilite les contacts avec des personnes ressources et même des experts (Hoffmann, Desha et Verrall, 2011; St-Charles, 2012; Wenger et coll., 2002). L’acquisition de nouvelles connaissances et la résolution de problèmes en groupe est aussi un bénéfice des interactions entre pairs, ce qui facilite le maintien et le développement de compétences (Langelier, 2005; St-Charles, 2012; Tolson, Lowndes, Booth, Schofield et Wales, 2011; Wimpenny, Forsyth, Jones, Matheson et Colley, 2010). Malgré ces avantages, la CdPV présente certaines limites, notamment celle de ne pas être reconnue comme étant une formation continue formelle pour les ergothérapeutes du Québec (OEQ, 2012). Malgré cette limite, la CdPV constitue un des moyens pouvant répondre à une variété de besoins des ergothérapeutes liés au maintien et au rehaussement de leurs connaissances et compétences professionnelles. Qu’en pensent les ergothérapeutes? Selon les auteurs cités plus bas, les ergothérapeutes sont ouverts à intégrer les CdPV dans leur pratique clinique pour raffiner leurs connaissances et leur expertise. Hoffmann et coll. (2011) rapportent que les ergothérapeutes sont prêts à utiliser les nouvelles technologies comme les CdPV et qu’ils reconnaissent les 32 bénéfices potentiels de participer activement dans une CdP. Au niveau des avantages, les ergothérapeutes interrogés