Puis, la CdP permet d’améliorer la
confiance professionnelle des
cliniciens en exercice puisqu’elle
permet de valider les façons de
faire et d’en intégrer de nouvelles
(Wenger et coll., 2002; Wilding,
Curtin et Whiteford, 2012). Les
interactions entre les ergothérapeutes permettent aussi de développer un réseautage, lequel
facilite les contacts avec des
personnes ressources et même
des experts (Hoffmann, Desha et
Verrall, 2011; St-Charles, 2012;
Wenger et coll., 2002). L’acquisition de nouvelles connaissances et
la résolution de problèmes en
groupe est aussi un bénéfice des
interactions entre pairs, ce qui
facilite le maintien et le développement de compétences (Langelier,
2005; St-Charles, 2012; Tolson,
Lowndes, Booth, Schofield et
Wales, 2011; Wimpenny, Forsyth,
Jones, Matheson et Colley, 2010).
Malgré ces avantages, la CdPV
présente certaines limites, notamment celle de ne pas être reconnue
comme étant une formation continue formelle pour les ergothérapeutes du Québec (OEQ, 2012).
Malgré cette limite, la CdPV constitue un des moyens pouvant
répondre à une variété de besoins
des ergothérapeutes liés au maintien et au rehaussement de leurs
connaissances et compétences
professionnelles.
Qu’en pensent les
ergothérapeutes?
Selon les auteurs cités plus bas, les
ergothérapeutes sont ouverts à
intégrer les CdPV dans leur
pratique clinique pour raffiner
leurs connaissances et leur expertise. Hoffmann et coll. (2011)
rapportent que les ergothérapeutes sont prêts à utiliser les
nouvelles technologies comme les
CdPV et qu’ils reconnaissent les
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bénéfices potentiels de participer
activement dans une CdP. Au
niveau des avantages, les ergothérapeutes interrogés