Horizons Naturels - Le Mag #1 - Décembre 2014/Février 2015 | Page 44

T out m’a plu dans cette magnifique image de Florence : la composition, le développement, l’ambiance bien retranscrite et qui m’a clairement replongé dans l’ambiance dans laquelle j’étais lors de mon propre voyage à Madère en 2010. Bref, j’ai a-do-ré cette photo! rence Flo bert Au florence-aubert.smugmug.com 500px.com/LIttleBiGNatuRe Pico de Arieiro (1818m) - Madère L ’île de Madère fait partie de mes voyages favoris car la végétation est d’une grande beauté et que la diversité de la flore est très différente d’un côté à l’autre, voir même d’un endroit à l’autre. Dense et humide par moment, très sec et rocailleux sur les hauteurs. Je suis partie avec un ami, Philippe, au mois d’avril 2014 pour une semaine de trek photo. J’ai souvenir de ces forêts d’eucalyptus brumeuses et odorantes, on aurait même pu y voir un koala avec un peu d’imagination. Une autre fois, à Fanal, c’est une jungle d’arbres moussus et dégoulinants d’eau, qui se déverse tel un goutte à goutte avec un brouillard tellement épais que nous avons dû nous déplacer à l’aide d’un GPS pour retrouver notre chemin. Ici un autre monde s’ouvre à vous; celui du fantastique où toutes les formes prennent une apparence fantasmagorique, délirante. Puis à peine plus loin, tout devient brûlé et aride, nous arrivons sur les sommets de l’île, quasi plus de grande végétation mais plutôt des arbustes et autres herbes endémiques, même quelques névés de neige (oui, oui, à Madère !) C’est là que nous avons découvert des buissons dénudés comme des bois morts sans doute brûlés il y quelques années déjà. J’ai tout de suite été fascinée par ces formes aléatoires de branches leur donnant une âme au travers de la brume, une renaissance. J’ai aimé leur texture douce, ronde, effilée, asymétrique, autant de mots pour décrire toute la vie de cette nature morte. #1 - Décembre 2014/Février 2015 Le Coup de Coeur d’Alexis