ROSE : CONFIANCE PARTAGEE
L’encadrant a confiance dans les potentialités du jeune. Il a aussi conscience de ses valeurs (et/ou de
celles de sa structure d’accueil). Il passe donc par l’écoute et le dialogue pour y accorder ses pratiques.
Exemple : Un jeune ne veut pas manger de légumes. L’encadrant pourrait le questionner sur ses raisons
en lui rappelant leur grande teneur en fibres et les bienfaits de celles-ci sur sa santé. Ce faisant, il lui
demanderait : « Que proposes-tu alors ? »
BLANC : CONTROLE CREATIF
L’encadrant part sur son système de valeur, de plaisir, il est créatif et original. Il croit en la capacité du
jeune à s’adapter.
Exemple : Il faut manger des carottes car c’est bon pour la vue. Il pourrait mettre en place un défi : celui
qui reprend des carottes et les mange aura un double dessert.
VERT : CONTROLE ENCADRANT
L’encadrant pense savoir ce qui est « bon » ou « bien » pour le jeune. Il se positionne comme garant du
respect des règles et des normes. Il met en place des stratégies pour que le jeune intègre ces règles ou
normes. Il cadre, explique et intervient beaucoup.
Exemple : L’encadrant pourrait servir chaque jeune en disant : il faut manger tout et de tout, c’est bon
pour la santé.
JAUNE : CONTROLE EXIGEANT
Proche du VERT dont il est une variante, l’encadrant JAUNE place le jeune dans des conditions exigeantes
pour atteindre ses objectifs. Cette difficulté permet au jeune de découvrir son potentiel et de mettre en
avant des qualités que lui-même n’imaginait peut-être pas avoir. Ainsi, un jeune mis en difficulté peut se
découvrir un potentiel de qualités insoupçonnées. En les affrontant, ce jeune se construit une personnalité
combative qui lui donnera des atouts pour affronter les aléas de la vie.
Exemple : L’encadrant pourrait anticiper le fait qu’un jeune dise qu’il n’aime pas les petits pois et prévoir
qu’il lui en mettra plus. « Comme ça, tu apprendras à les aimer. »
ORANGE : CONTROLE RESIGNE
L’encadrant considère le jeune comme un être en construction qui ne peut pas (encore) tout comprendre.
Il est résigné et adapte ses pratiques au « faible » niveau du jeune. Quoi que l’encadrant fasse, il n’en
tirera rien tant que le jeune n’est pas passé à un stade supérieur.
Exemple : Rencontrant un jeune qui n’aime pas les chicons, l’encadrant pourrait trouver cela logique
(« Comme TOUS LES jeunes ! ») et tendre ensuite vers une réaction adaptée à l’âge, voire anticiper la
situation. « Il n’aimera pas avant quelques années, donc laissons passer le temps, il les aimera quand
il sera prêt?».
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