Alors, faut-il interdire la consommation de sucre aux jeunes ? La décision de supprimer ou non le sucre
de l’alimentation d’un jeune revient aux parents. Le rôle de l’encadrant devrait se borner à ne pas exposer le jeune à sa surconsommation (en évitant, par exemple, de le proposer systématiquement comme
récompense). Par contre, son interdiction absolue pourrait avoir l’effet inverse de celui escompté : provoquer un attrait irrésistible pour les sucreries. Il est donc préférable d’aider le jeune à en consommer
occasionnellement, en dosant sa consommation et en lui proposant de « bons sucres » ( sucre non raffiné
ou provenant des fruits, des aliments constitués de farines complètes…). D’autant qu’une consommation
occasionnelle ne nuit pas à la santé et est communément considérée comme synonyme de plaisir.
En résumé…
Les repères pour la consommation du sucre :
• le sucre peut être nocif pour la santé, mais ce n’est pas le rôle de l’encadrant de décider s’il
faut ou non le supprimer de l’alimentation du jeune ;
• il ne faut ni l’interdire ni en faire un objet de récompense, mais aider le jeune dans la gestion
de sa consommation : ne pas l’exposer à une surconsommation et lui proposer (autant que
possible) de « bons sucres » (sucres non raffinés, provenant des fruits, farines complètes).
35