Guide pratique sur l’urbanisme tactique appliqué au patrimoine 1 | Page 58
« Le Canada rural vit une
migration culturelle »
Généralement, une évaluation économique culturelle se déroule selon le
modèle suivant : les idées et les projets sont élaborés, puis testés, appliqués
et peaufinés en s’appuyant sur la participation et les commentaires des
habitants locaux, et ce, de façon progressive. La base du développement
s’élargit ainsi petit à petit et dépend des moteurs économiques culturels,
comme les petites entreprises, les artisans ou les acteurs communautaires
qui s’inspirent des traditions locales, du savoir-faire et des occasions liés
au patrimoine de la région tout en les interprétant de façon novatrice.
« Les moteurs économiques culturels
sont créateurs d’espaces »
En général, l’évaluation économique culturelle se déroule en trois étapes :
Élaboration : évaluer les incidences culturelles et économiques de
référence.
Test : chercher à concevoir une vision pour la communauté et à appuyer
son application concrète grâce à la construction communautaire.
Application et perfectionnement : élaborer un plan économique culturel
et déterminer la viabilité de l’économie culturelle locale.
Dans un premier temps, l’équipe de small effectue des recherches et
réalise un exercice de cartographie culturelle qui l’aident à repérer les
biens du patrimoine culturel existants, comme les structures construites,
les ressources, le savoir-faire traditionnel, les réseaux informels, les gens
et les lieux qui expriment l’identité de la communauté. Le processus de
consultation permet aux habitants de définir la vision qu’ils aimeraient
donner à leur communauté, en fonction des valeurs et du patrimoine
culturel sur lesquels elle s’est construite.
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