Flèche Magazine 7e Édition (Automne 2016) | Page 47

Nos micros dans l'économie plaisirs Mes n  Dieu du Ciel ! P roduit 13 000 hectolitres (2016), prochainement 14 000. A créé 80 emplois. ¶ À déguster : la bière Isseki Nicho, une  bière noire impériale 9,5 % alc. et La Sentinelle (Ale allemande Kölsch) 5,1 % alc. n  Brasseurs Illimités P roduit 4000 hectolitres (en 2015), prochainement 12 000. Embauche 40 employés. ¶ À déguster : La nouvelle bière Double  IPA Doble Mango Simple Malt, 8,9 % alc. et bientôt une bière aux ananas. n  Les Vents d’ange P roduit 40 hectolitres (en 2016) et prochainement 80 (en 2017). A créé une trentaine d'emplois pour toute l’entreprise. ¶ À déguster : La bière 31 (fabriquée avec  des potimarrons Ambercup) 6 % alc. et bientôt un vin d'orge (2017). De plus en plus en épicerie La bonne nouvelle, c’est que les microbières sont de plus en plus disponibles chez certains détaillants comme les épiceries IGA et Métro. Murs et îlots de bières de microbrasseries y prennent leur place. «Ça fait deux ou trois ans que les maisons mères de certaines grandes bannières nous ont offert une certaine accessibilité dans leurs commerces et nous en sommes très heureux, explique Isabelle Charbonneau, copropriétaire de la microbrasserie Dieu du Ciel ! à Saint-Jérôme. Mais on ne se le cache pas, ce sont les consommateurs qui en ont fait la demande». Une bière 100 % «Terroir Saint-Joseph-du-Lac» Une toute autre dynamique s'opère du côté de Saint-Joseph-du-Lac où la microbrasserie Les Vents d’Ange produit de A à Z une bière 100 % «Terroir Saint-Joseph-du-Lac» avec de l’orge brassicole produit à même les terre de son propriétaire, André Lauzon. Il y produit lui-même son «malt de plancher» selon une méthode jadis utilisée en Écosse. André Lauzon ainsi que son gendre, Louis-David Rochon, y brassent artisanalement trois bières depuis 2013. C’est via le restaurant de la place qu’ils écoulent leurs bières tout en faisant découvrir aux touristes ses vins et des mets préparés avec les courges qu'il produit également. «C'est la première année que nos bières sont vendues dans certaines épiceries fines et commerces spécialisés dans les bières de microbrasseries. «J’ai toujours maintenu ma production et l’important est de s’assurer qu’il n’y a pas de rupture de stock. C’est pourquoi on s’en tient à trois sortes de bière et à ces commerces spécialisés», conclut André Lauzon. 47 L’artdevivre… L’outaouais ! www.flecheoutaouais.com ■ automne2016