Flashmag Digizine Edition Issue 91 March 2019 | Page 21

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musique

Darius Denon crooner creole

L’invité de Flashmag ce mois est un crooner créole qui nous vient directement de la Guadeloupe. Darius Denon de par sa voix veloutée est grandement imbriqué dans la tradition zouk love un véritable régal pour les mélomanes et les romantiques. Si le genre depuis est un peu en retrait par rapport à la vague dance hall qui semble lui ravir la vedette

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il ne reste pas moins la musique de référence, lorsque l’on parle de la musique des Antilles française, et qui de mieux pour nous parler de ce genre qu’un pur produit des tropiques.

Darius Denon merci de nous accorder cet entretien. Alors une question banale, mais importante. La musique pourquoi vous la faites qu'est ce qui vous y amène ?

Très jeune déjà mes parents et proches, se sont rendus compte que j’avais une oreille musicale, et ils me le disaient. Cependant c’est à 14 ans que je m’engage vraiment dans la musique j’apprends ainsi à jouer de la guitare de manière autodidacte, après avoir vu jouer un de mes oncles, j’étais époustouflé et je me suis dit « Darius il faut que tu puisses faire pareil » c’est de là, que tout est parti. Depuis c’est une passion qui habite mon âme. Cette passion-là, a été aussi nourrie par l’arrivée du groupe de musique Kassav.

A l’époque la scène antillaise était l’apanage de la musique haïtienne qui dominait vraiment les Caraïbes. Kassav avec le zouk et le zouk love, m’a grandement influencé, et surtout Patrick Saint Eloi, pour moi, fut un modèle. Tout était bon chez lui, aussi bien du point de vu de vocal, scénique, qu’instrumental. j’étais vraiment subjugué. Je n’avais jamais vu un artiste interpréter et jouer de cette façon-là. Il fut vraiment mon modèle .

Après j’ai été repéré par deux musiciens qui étaient déjà dans le milieu et en 1989 ils m’ont permis de chanter dans un Album, ce fut une grande expérience pour moi de chanter

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Crédit photos Rikko Ross