Flashmag Digizine Edition Issue 78 February 2018 | Page 33

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créer. Toutefois, j'ai tenu à suivre une formation de mode au sein de l'école VANESSA RUIZ à Paris. Une formation qui m’a permis d’acquérir des connaissances sur le modélisme, le moulage et la perfection de mes méthodes et techniques de travail. Grâce à cette formation, j'ai pu améliorer mes créations et mieux définir mon univers.

Vous semblez être plus spécialisé dans les vêtements pour hommes, pourquoi ? On a l’impression que les designers africains sont plus consacrées à la femme était-ce une manière de combler un vide ?

A la base, quand vous sortez d'une école de mode on vous apprend à faire du sur-mesure, pour homme et femme, au fur et à mesure que la formation évolue, logiquement vous ressentez quels sont vos meilleures aptitudes. Vous saurez alors que vous êtes plus à l'aise à monter les vêtements hommes ou femmes et logiquement cela influence votre carrière.

Moi par contre j'ai choisi de faire des vêtements

hommes parce qu'il y a de la demande, les hommes d'aujourd'hui prennent soin d'eux et pour moi c'est une bonne chose, prendre soin de soi.

S’il fallait parler de votre style qui a une forte tendance sport, que diriez-vous de ces influences Activ wear ? Pourquoi le sport semble avoir une influence majeure sur votre art ?

Je m'inspire du hip hop, des danses traditionnelles, la danse de rue, pour faire de la danse il faut avoir beaucoup d'énergie, pour moi un danseur ou chanteur quand il est sur une estrade veut avoir une allure, un style unique à lui, il veut se sentir roi dans ce qu'il entreprend.

Quel est le public cible des créations Wazal ? et depuis que vous êtes actif sur le marché quel genres de clients vous avez?

J'habille les hommes et les femmes indifféremment, chaque personne a sa morphologie et je m’adapte à la clientèle.

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