Flashmag Digizine Edition Issue 76 December 2017 | Page 29

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Cette envie de plaire et de faire à tout prix partie de la caste de ceux qui sont « in » peut être un drame social, pour les enfants issus de familles moins nanties… un véritable cauchemar pour les parents.

Comment ? En effet, expliquer à son rejeton ou à sa prunelle que la paire de chaussure qu’il ou elle aimerait tant posséder équivaut à une semaine de salaire, et qu’en se pliant à ce genre de caprices, cela se ferait illico ressentir dans les assiettes de toute la famille. Ceci peut parfois créer des problèmes de cohabitation sérieux entre l’adolescent et ses parents ; ce dernier qui plus jeune a souvent tendance considéré ses parents comme des anges gardiens se sent trahi, et parfois ne comprends pas que les choses ne sont pas toujours aussi simples.

Certains jeunes plus nantis ayant été adulés par leurs parents pendant leur tendre enfance peuvent commencer à les regarder de travers juste par ce qu’ils se rendent compte que les parents ne sont pas aussi omnipotents que ça à cause de leur incapacité à assouvir leur dernier caprice d’adolescents.

La pression des milieux jeunes et l’école n’arrange pas les choses. C’est pour quoi une approche graduelle dans l’éducation est souvent recommandable il est du devoir des parents et enseignants de faire comprendre aux ados, ce qu’est vraiment la vie en commençant par exemple à leur donner des responsabilités, afin qu’ils comprennent la nécessité de savoir gérer leur vie ; et qu’ils se rendent eux même à l’évidence des difficultés que les parents peuvent rencontrer.

Les parents les plus nantis ainsi parfois confieront à leurs enfants, de l’argent de poche d’un montant exact tous les mois en insistant sur le fait qu’ils ne feront aucune rallonge pour sacrifier aux désirata de l’ados ; tandis qu’ailleurs les parents moins nantis encourageront les ados à avoir des activités extra scolaires génératrice de revenu, comme le travail partiel dans différents commerces des environs.

En outre, il important de noter les effets pervers de la mode qui se font beaucoup plus sentir chez la jeune fille. Le concepteur de mode crée des styles qui ne sont que des vues de l’esprit, une espèce d’art abstrait. En général il n’espère pas toujours que ces créations soient portées dans la vie quotidienne mais hélas, les personnalités du monde du divertissement qui sont toutes aussi des artistes, ont en règle générale l’audace de s’enguirlander avec des tenues vestimentaires défiants toute logique, et qui dans bien des cas se rapprochent plus de l’obscène, dans leur envie de plaire et de marquer les esprits, ou de créer le buzz, les égéries de l’industrie du divertissement ne reculent devant rien. Les jeunes adolescentes qui sont leurs groupies suivent sans trop penser ces tendances vestimentaires. Aussi certains chroniqueurs de la vie mondaine admettent de manière allégorique que les stars se déshabillent en s’habillant. Si la gent féminine essaye toujours de miser la sexualisation de son apparence pour plaire, la gent masculine n’en est point indemne, avec cette mode où l’on montre avec bagout ses sous-vêtements le pantalon porté juste au-dessus des genoux pour mettre en exergue l’arrière train.

Le phénomène de la mode peut prendre des tournures perverses lorsque l’on constate que la précocité des cibles devient légion les pré-adolescentes, âgées entre 8 et 12 ans sont devenues une véritable cible. La tragédie de Jon Benet Ramsey aux États-Unis est là, pour mieux nous mettre en garde contre la sexualisation précoce de la jeune fille. Tirant la sonnette d’alarme il y’a plus de 10 ans Pierrette Bouchard, Professeur de sciences sociale sur la condition des femmes à l’université de Laval au Canada affirmait déjà

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