Flashmag Digizine Edition Issue 76 December 2017 | Page 18

TopFlash

music

Toto Bona Lokua

Bondeko

Interview

Flashmag December 2017 www.flashmag.net

le 20 avril 2004 le public découvrait médusé l’opus d’un label novateur, l’album intitulée Toto- Bona Lokua, produit par No Format qui signait ainsi son acte de création, fut un régal pour les mélomanes un album qui frappera les esprits par spontanéité et la symbiose quasi parfaite entre 3 musiciens de talents Gerald Toto, de la Martinique transfuge de l’underground parisien des années 90. Richard Bona du Cameroun qui aura éculée toutes les arènes du monde par la maestria de sa voix et de son jeu de guitare Bass, et bien sûr Lokua Kanza du Congo, une autre icone de la musique africaine et mondiale que l’on ne présente plus tant ses mélodies tels Mutoto, qui fait désormais partie du patrimoine mondial de l’art musical contemporain restent inusables. Ce que l’on croyait être un rêve, un instant magique qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie vient de se répéter avec la même alchimie éclectique ; car Toto Bona Lokua viennent de refaire le coup d’il ya 12 ans en sortant le 3 Novembre 2017 Bondeko, le rêve continu et ce ne sont pas les

...............19.............

mélomanes qui s’en plaindront. L’entretien de l’impossible a bel bien eut lieu tant les agendas de ses monstres de la musique sont hyper chargées Toto,et Lokua en tous cas ont repondu a l’appel le black Ninja quant à lui était aux abonnées absentes pris dans une nième tournée en tout cas il nous doit une tournée au Bonafide de New york pour cet affront somme toute pardonnable. Bon essentiel est sauf.

Alors on peut dire qu’avec Bondeko comme son nom l’indique c’est l’amitié qui gagne un fois de plus

12 ans plus tard vous nous refaites le coup pourquoi avoir attendu si longtemps aviez-vous prévu de faire une suite en 2004 quand vous sortiez cet opus ?

Toto : Il n’était pas prévu de suite à l’origine du projet. J’ai eu l’opportunité de jouer au festival Africajar en 2015. Sur place, les artistes venant des quatre coins du continent africain m’ont tous interpelés pour que nous nous réunissions à nouveau. J’ai appelé Lokua et Richard pour leur proposer de remettre ça ! Laurent Bizot , producteur du précédent opus a également répondu présent spontanément. Et voilà !

Lokua : Oui le gout du partage musical et la fraternité a pris le dessus.Y avait pas de suite après 2004,mais le public nous a réveillé l’envie…

Comment se fait produit un album comme celui-là ? Car on est un peu curieux, votre producteur