Flashmag Digizine Edition Issue 67 March 2017 | Page 7

...............7...............

de ceux qui le rendent plus riche en achetant ses produits. Richesse qui dans une société capitaliste le place aux premières loges de ceux que l’on appelle élite.

Alors que la communauté noire occidentale est formatée et perpétuellement stimulée à sa fonction de machine à sous, la communauté noire d’Afrique quand à elle est formatée dans un dessein qui lui empêche d’exploiter elle-même ses ressources naturelles, avec un transfert des technologies qui lui est refusé, et par l’induction de manière sournoise mais létale de la mentalité d’extraversion.

Le machinisme et la technologie, ont réduit de manière drastique le besoin de main d’œuvre, de la communauté qui jadis fut forcée à l’esclavage.

Sur le continent sans mener de guerre ouverte, l’occident a réussi à s’accaparer de tous les secteur clé de l’économie des pays de l’Afrique au Sud du Sahara. Au regard de la situation globale de l’homme noir, on a des raisons de penser que l’avenir se sera une diaspora africaine blanche et une Afrique sans les africains, lorsque les différentes politiques de formatage auront atteint leur objectif final.

L’‘africain de tout bord qui se réclame souvent curieusement du formatage occidental, qui a produit des fléaux comme l’esclavage, le colonialisme, et le néocolonialisme,qui est essentiellement basé sur la prédation des

ressources minières et la strangulation économique des pays africains, Confirme son existence grace à la création de son maitre occidental. La maxime de Victor Hugo, selon laquelle l’Afrique n’existerait que par ce que l’homme blanc l’a touché prend ainsi tout son sens. Dans la société occidentale essentiellement capitaliste certains ont compris que ce qui fait d’eux des membres influent de la communauté noire globale, c’est leur capacité à spéculer pour profiter, et forcement ils ne spéculent que sur ce qui les reste pour avancer dans l’intégration assimilationniste, qui ne laisse aucune chance de survie aux générations futures, qui devraient se battre non pas pour être libre de leur choix, mais pour rentrer dans un moule qui ferait d’eux des personnes élues et acceptées .

Le génocide culturel dans certains pays comme les Etats-Unis et le Canada qui sont les seuls pays à avoir eu une communauté noire qui n’a mis aucune forme de résistance a l’oppression en créant comme au sud des Amériques des langues comme le créole, la seule chose qui reste c’est la couleur qui n’a plus rien de culturel, mais demeure simplement  un attrait physique, et la seule identité que la couleur revêt est liée au rejet de la société racialiste, qui crée ainsi un groupe de personnes qui est forcé de vivre d’une certaine manière. Là encore, la création de cet avatar est l’œuvre de la force dominante qu’est l’establishment blanc.

Le respect de l’intégrité identitaire du non blanc et le multiculturalisme des peuples divers, n’existe pas en occident. Ce sont des vains mots qui exigent la représentation coloriée de certaines races dans un monde taillé à la mesure de la force dominante. Avant le terrorisme la culture islamique et arabe fut combattue aussi bien en occident qu’en orient, la preuve le type arabe formaté au paradigme occidental passe, mais le type hyper culturalisé est devenu un terroriste qu’il faut combattre. Et le refus d’améliorer les coutumes rétrograde de certains est lié souvent non pas seulement à la mauvaise foi de ceux qui continuent .... suite page - 8

" Une Diaspora africaine blanche et une Afrique sans les africains"