Flashmag Digizine Edition Issue 67 March 2017 | Page 35

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le franc CFA qui est une monnaie convertible nulle part joue le rôle de monnaie binaire pour l’économie française en aidait à stabiliser son taux d’inflation. Ce n’est un secret pour personne que la France a toujours eu la priorité dans l'exploitation des ressources de l'Afrique noire francophone. Les pays où son influence est établie font partie de son tissu économique. Ce mécanisme de protection de son économie par l’Afrique noire était encore plus notoire lorsque la France disposait du Franc français car le F CFA influençait directement cette monnaie en tant que sa monnaie binaire. Aussi, à chaque fois que la France a décidé de dévaluer le franc CFA, s’était surtout pour ajuster son économie et non parce que les réserves des Etats africains en Banque de France avaient baissé. Comment les réserves auxquelles les pays africains n’y touchent presque jamais car celles-ci étant une assurance risque de leur monnaie peuvent baisser pour justifier une dévaluation ?

Cependant lorsque l’on a pris la peine de faire les recherches sur l’histoire du continent on constate hélas que la colonisation n’apporta pas l’évolution mais la régression. L’Afrique ayant connu des systèmes monétaires qui satisfaisaient aux demandes du peuple dans une époque aussi reculée comme le 18e siècle, où dans le royaume du Dahomey la monnaie était un outil de paix sociale, car chaque année il était redistribué au peuple des richesses que le royaume avait engrangé dans ses diverses activités commerciales avec l’extérieur. L’assistance sociale et le revenu moyen intercommunautaire existait ainsi en Afrique, 2 siècles avant qu’ils ne deviennent monnaie courante en Europe.

leur peuple, soit par couardise le système F CFA ayant toujours arrosé l’élite qui la sert en lui graissant la patte de manière ostentatoire. Quel cadre de banque qui en dehors d’un salaire mirobolant recevrait comme cadeau de départ a la retraite la somme de son salaire perçu pendant un an de service et les dividendes issus des bénéfices qu’aurait fait la banque au cours d’un exercice, oserait s’indigner d’une misère qui l’enrichie.

L’indignation est un mot que la petite bourgeoisie africaine ne connait pas il y une à une dichotomie abominable entre le peuple et les décideurs en Afrique francophone. L’observateur averti fini par comprendre que les présidents en Afrique francophone ne sont jamais élus par leur peuple mais choisis par cette main invisible qui a toujours cru bon qu’il fallait sauvegarder ses intérêts mafieux en plaçant à la tête de ces Etats des marionnettes. Pendant que le discours de la Baule mettait l’accent sur la démocratie il est aberrant de constater que la démocratisation sur les échanges économiques avec l’Afrique n’a jamais eu droit au chapitre. Il est scandaleux de constater qu’un pays se targuant d’être un exemple de démocratie trouve quand même normal de spolier un autre sous prétexte d’immaturité et de protectionnisme confisquant un instrument de souveraineté comme la monnaie. Les économies de la zone francs sont gérées par la France et le FMI et si les choses vont de mal en pis ce sont ces gérants qui sont en premiers responsables, le détournement des deniers public par leurs régents en place quant à lui est un autre chapitre qui souvent est sciemment encouragée et publicisé pour camoufler la vraie arnaque. Alors que l’on utilise la démocratie comme moyen de pression pour changer des valets le peuple quant à lui ne comprends pas toujours pourquoi il souffre. les princes de machiavel depuis leur palais feutré de l’occident trouvent en général loisible de sacrifier leurs gouverneurs Dracon sur l’autel de la spoliation voilée du continent.. Les analystes économistes futés comprennent aisément qu’au-delà des capitaux exploités par l’ancienne métropole coloniale,

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