Flashmag Digizine Edition Issue 67 March 2017 | Page 16

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Votre musique est enracinée dans le jazz et néo Soul un genre qui vous met en générale devant un public averti. Contrairement à la musique pop qui est main Stream, pourquoi avez-vous choisi d'aller de ce côté-là ?

Je n'ai pas vraiment choisi d'aller moins main Stream, Je n'ai pas pensé à la popularité ou quoi que ce soit, en choisissant ce chemin. Il s’agissait surtout de ce que je ressentais à l’époque, je n'ai pas pensé à quel genre de public j'allais avoir, ou quoi que ce soit de la sorte. C'est le genre de musique que je ressentais le mieux, qui m’interpellait dans mon fort intérieur. C'était plus par rapport à ce qui m'inspire et ce à quoi je me sens connecté. Donc, je devais rester authentique à cela.

Qu'est-ce qui vous inspire plus dans votre métier ? Votre vie personnelle influence-t-elle votre art ?

Oui, ma vie personnelle, mon évolution, les voyages ….

Quel était votre sentiment la première fois que vous avez dû prendre la scène devant un public énorme, la première fois que vous vous êtes entendu à la radio ?

Chanter devant un immense public ne me préoccupait pas… avant de sortir l'album, j’ai passé un bon bout de temps à travailler en studio, et quand mon album est enfin sorti, j'étais pétrifié. Je ne savais pas ce qu’allait être la réaction du public. Parce que le public décide souvent jusqu’à où vous pouvez aller. J'avais vraiment peur… puis j'ai commencé à avoir des critiques positives et enfin j'ai gagné une certaine confiance.

Lors de mes performances devant le public, j'essaye d'avoir le contrôle, je m'assure que tout est parfaitement configuré que ma voix sonne bien ; et j'essaie toujours d'être une interprète charismatique. Les quelques inquiétudes restent peut-être dans ma communication avec le public lors d’un concert.

Après votre single Evolution, vous avez sorti votre premier album Lost Myself en avril 2016 combien de temps il vous a fallu pour réaliser ce projet ?

Il a fallu quelque chose comme 2ans et demi pour terminer ce projet nous avons pris le temps d'abord de nous connaître et se sentir à l'aise. Et puis nous avons Commencé à mettre les choses en place, en enregistrant des pistes avec des gens qui venaient pour contribuer. Nous avons dû arranger et réarranger tout le temps pour s'assurer que cela sonne bien. Il nous a fallu environ 3 ans pour terminer le projet.

Êtes-vous fière du résultat, qu'est-ce que vous ressentez environ 10 mois après sa sortie ?

Oui, j’en suis très fière, c'est mon premier projet, je suis heureuse que tant de gens puissent y avoir joué et aimé son contenu . Comme je l’ai dit plus haut, je n'ai pas réellement pensé à quel type de public. Je voulais simplement avoir ma voix là-bas, et voir ce qu’il en retournerait. Et ça a marché. Parfois on a juste besoin que les gens nous disent ce qu’ils pensent pour aller de l'avant.

Je suis très contente d’être en Californie maintenant, et c'est la première fois que je me produis ici aux États-Unis, et je suis heureuse que les gens découvrent encore cet album, 10 mois après sa sortie. Je reçois des messages de gens de partout dans le monde et je pense que c'est de bon augure pour la prochaine étape que je veux prendre.

Vous êtes en Californie maintenant quelle est la réaction des gens envers votre album ?

Les CD que j’ai ramené de la France ont été tous vendus c’est encourageant. Après mes concerts les gens n’ont pas de retenue à s’exprimer… ils disent comment ils aiment mon style. Et ceux qui écoutent le CD disent apprécier le jeu des musiciens