Flashmag Digizine Edition Issue 101 January 2020 | Page 20

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Edem : Oui je suis Née au Togo et je réside en France depuis Juillet 2011. J’ai toujours aimé le milieu de la mode, les défilés, posé pour des magazines et divers photographes. J’ai découvert ce monde via justement les magazines de mode, les réseaux sociaux, et à travers la télévision. Avec bien sûr des mannequins d’ascendance Africaine m’ont grandement inspiré. Rebecca Ayoko du Togo, Esther Kamatari, Katoucha Niane, Grace Jones, Alex Wek et bien-sûr Naomi Campbell, restent des références pour moi.

Vous êtes un model dont les campagnes de photos sont des plus prisées Comment est-ce qu’être model a affecté votre vie personnelle?

Cela n’a pas vraiment affecté ma vie en tant que telle… et après quand même c’est une question de confiance en soi.

Par exemple les demandes de potentiels copains sont devenues peut-être plus nombreuses quelques part (rires) comment gérez-vous tout ça?

Oui il a un big trie à faire, mai en général je n’y prête pas attention

On a l’habitude de dire que les modèles doivent suivre un régime alimentaire stricte est-ce le cas pour vous?

Pour ma part, j’essaye parfois d’y faire attention lol, car j’aime vraiment manger. Je ne suis pas un régime strict. Mais bon, je me rattrape à la salle de sport.

Vous êtes d’origine africaine a votre avis comment votre origine influence votre carrière. Y a-t-il quelque chose de spécial que les photographes aiment lorsqu’ils vous choisissent pour des campagnes?

Oui ma couleur de peau doit surement y jouer, et mon côté naturel aussi, car je ne suis pas vraiment à 100% perruque et maquillage

Un style qui rend toujours frileux les modèles c’est celui du nu. Pour vous qu’est-ce que c’est, de l’érotisme ou de l’art? Est-ce que faire du nu est une forme d’assertion de la féminité?

C’est plutôt de l’art, mais malheureusement beaucoup ont du mal à avoir le même angle de vue que moi. Le nu reste toujours délicat, mais c’est une façon d’exprimer ma féminité et de prendre conscience de mon corps.

Vous êtes l’une des égéries d’Emilio, un photographe basé dans la région parisienne s’il fallait dire un mot sur ce partenariat que direz-vous?

C’est un photographe vraiment professionnel qui tire ses modèles vers le haut, il est toujours à la quête de la perfection dans tout ce qu'il fait et il vous met en confiance en vous faisant croire à votre potentiel.

Le métier de model n’est pas toujours évident et en général ne dure que le temps de la jeunesse avez-vous pensez à vous reconvertir dans un autre domaine ?

Edem : être model n’est pas 100% ma priorité, c’est un plus pour moi, car j’ai mon job à coté, après, si j’y fais une belle carrière tant mieux. Je sais que cela ne vas pas durer longtemps. Mais dans le monde de la mode on a tous une place, il suffit d’y croire et de travailler pour la trouver.

Au moment de clore cet entretien avez-vous un mot spécial pour le public?

Edem : toujours croire en soi, et à ses rêves et ignoré les critiques malsaines, car on a tous un potentiel quelque part il suffit juste de le trouver et de l’utiliser à bon escient.

Edem, Flashmag et son lectorat vous disent merci pour cet entretien. Bonne continuation.

Körinn "Traversée "

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Propos receuillis par Hubert Marlin

Journaliste