FdT Juin | Page 77

Jour 1 L’air est empreint d’une certaine magie à Saint-Germain-des-Prés. Peintres, musiciens et écrivains ont rendu célèbres les cafés et ruelles qui les entourent comme ici au Flore, où je me trouve. Je constate que ce café datant de la IIIème République possède avec ses banquettes rouges, ses miroirs et ses boiseries d’acajou, un intérieur art déco qui n’a pas changé depuis l’après-guerre quand Sartre et Simone de Beauvoir le fréquentaient. Non loin de là, rue Verneuil, se trouve l’ancienne maison de Gainsbourg. Fermée aux visiteurs, elle offre toutefois le spectacle intrigant de sa façade extérieure. Une porte et un grand mur sur lequel on découvre l’imagination de ceux qui laissent leur empreinte sous forme de graffitis et tags animés à la gloire du chanteur. Jour 2 Paris, capitale de la mode, est bordée de cafés, bars et restaurants, postes d’observation privilégiés pour y admirer de jeunes femmes vêtues d’un simple jean et d’une chemise à peine boutonnée, coiffées du chignon d’Adèle d’Abdelatif Kechiche, ou cheveux au vent à la Jane Birkin, symbole de l’élégance innée et du chic naturel des Parisiennes. Parfois, le style est plus travaillé, emprunté aux grands du siècle dernier, Coco Chanel, Christian Dior et Yves Saint-Laurent, pour n’en citer que quelques-uns. Yasmine Torgemane, notre fashionista tunisienne, installée à Paris, ne jure que par Barbara Bui, une marque française de prêt-à-porter de luxe féminin. Spécialiste du cuir, le mus