Jour 1
L’air est empreint d’une certaine magie à Saint-Germain-des-Prés.
Peintres, musiciens et écrivains ont rendu célèbres les cafés et ruelles qui
les entourent comme ici au Flore, où je me trouve. Je constate que ce café
datant de la IIIème République possède avec ses banquettes rouges, ses
miroirs et ses boiseries d’acajou, un intérieur art déco qui n’a pas changé
depuis l’après-guerre quand Sartre et Simone
de Beauvoir le fréquentaient. Non loin de là,
rue Verneuil, se trouve l’ancienne maison de
Gainsbourg. Fermée aux visiteurs, elle offre
toutefois le spectacle intrigant de sa façade
extérieure. Une porte et un grand mur sur
lequel on découvre l’imagination de ceux qui
laissent leur empreinte sous forme de graffitis
et tags animés à la gloire du chanteur.
Jour 2
Paris, capitale de la mode, est bordée de cafés, bars et restaurants, postes d’observation
privilégiés pour y admirer de jeunes femmes
vêtues d’un simple jean et d’une chemise
à peine boutonnée, coiffées du chignon
d’Adèle d’Abdelatif Kechiche, ou cheveux au
vent à la Jane Birkin, symbole de l’élégance
innée et du chic naturel des Parisiennes. Parfois, le style est plus travaillé, emprunté aux
grands du siècle dernier, Coco Chanel, Christian Dior et Yves Saint-Laurent, pour n’en
citer que quelques-uns.
Yasmine Torgemane, notre fashionista tunisienne, installée à Paris, ne jure que par Barbara Bui, une marque française de prêt-à-porter de luxe féminin. Spécialiste du cuir, le mus