équilibre parfait. De par le monde, il y a beaucoup
de comédiens qui sont aussi journalistes, à croire
que ces deux métiers se complètent quelque part...
Je ne peux aujourd’hui être l’une sans l’autre, ou
avantager l’unepar rapport à l’autre. Les deux disciplines me sont indispensables.
Cette année, vous renouez avec
le théâtre avec une pièce qui fait
beaucoup parler d’elle : «Plateau»,
adaptation libre de Nekrassov de
Sartre. Quel rôle y campez-vous ?
vous appris les ficelles du métier ?
Eh bien, il se trouve que le choix de ces deux métiers s’est fait pour moi très naturellement grâce, à
la fois, à mon penchant pour le jeu et à mon intérêtpourl’information. Je me suis rendu compte
beaucoup plus tard que je suivais le chemin de
mes parents : ma mère était décoratrice mais aussi
la costumière du grand Ali Ben Ayed. Mon père
est journaliste. Concernant mon parcours universitaire, j’ai étudiéles relations internationales,
parce que j’ai toujours été attirée par la politique
internationale, la géopolitique... Si j’avais pu, j’aurais fait d’autres études encore... [rires]
Quant aux ficelles du métier,on les acquiert par
l’expérience, le travail personnel et la persévérance. Comme le dit le dicton : c’est en forgeant
qu’on devient forgeron.
Vous êtes journaliste, animatrice
radio, comédienne et femme de
théâtre. Quelle discipline préférezvous ?
J’ai la chance d’avoir plusieurs cordes à mon arc
comme on dit, et je pense que mon épanouissement vient de là aussi bien sur le plan spirituel
quephysique et intellectuel. Aujourd’hui, je
chéris vraiment les métiers de journaliste et de
comédienne, ils me procurent un bien fou et un
J’ai replongédans le théâtre, l’an dernier,en travaillant avec Catherine Marnas, metteure en
scène française, dans «N’enterrez pas trop vite
Big Brother». Cette année, je renoue, pour mon
plus grand bonheur, avec le théâtre tunisien dans
«Plateau» de Ghazi Zaghbani, une production
qui jouit effectivement d’un franc succès, ce qui
me ravit ainsi que toute l’équipe qui y a contribué.
Dans «Plateau» je joue deux rôles, celui de «Sarra», l’assistante de direction du directeur d’une
chaîne de télévision. Une femme influente, puissante et manipulatrice, qui remplit bien sa tâche
au milieu d’un jeu de pouvoir. Mon deuxième
rôle est celui de «Samia», une journaliste engagée, qui a ses principes et convictions et qui milite
pour défendre ses idées. Je n’en dis pas plus évidemment, il faut que ceux qui n’ont pas encore vu
la pièce viennent la voir au théâtre du4ème Art,
avenue de Paris, les 25, 26 et 27 juin prochains.
À côté de ces « slash jobs », vous
êtes épouse et mère de deux
enfants. Comment gérez-vous le
quotidien, surtout que le travail
d’artiste n’a pas d’horaires fixes ?
Le quotidien, comme tout dans la vi K