Le lieu
Le hall dessert les divers restaurants qui se
trouvent tous au même étage: gastronomie
tunisienne, cuisine du monde, restaurant-grill
de plage et salon petit-déjeuner. La cuisine
locale a été repensée et revisitée par Sébastien
Bontour, chef de renommée internationale.
J’ai hâte d’y goûter.
Les prouesses architecturales et décoratives ne
manquent pas d’interpeller. Lumière et vue
sur mer vous entourent de partout. Minimaliste, la déco réunit des composantes qu’on
n’aurait pas imaginé ensemble. Du spa, aux
salles de conférences et jusqu’aux chambres,
on a l’impression qu’une seule personne a tout
mis en œuvre, un chef d’orchestre habile qui
a réussi le pari de concevoir 120 chambres de
45m2 ayant toutes vue sur mer et 10 suites
dont 6 de 160 m2 avec piscine privative.
En visitant les suites, j’ai juste envie de piquer
une tête dans l’une des piscines et de me prélasser ensuite dans la baignoire de cette salle
de bain qui donne sur la mer. Mais pour le
moment, c’est l’heure du déjeuner.
Le déjeuner
Je m’installe au restaurant cuisine du monde,
où tout le personnel est au petit soin. Et c’est
dans cet espace complètement vitré avec vue
sur les deux piscines et la mer que je découvre
le travail à quatre mains des deux chefs, l’un
tunisien, l’autre français. Une explosion de
saveurs se cache dans le menu composé d’une
salade de tomates et mozzarella (avec parmesan et tapenade d’olive), de spaghettis aux
fruits de mer (jus de crustacés et roquette
fraîche) et d’une tarte aux trois chocolats
(croustillant au praliné et sorbet de cacao). Si
les plats semblent classiques, la présentation et
les saveurs sont tout autres. Les deux chefs surprennent agréablement.
Le plus
La Badira n’a pas «un seul» plus. C’est tout
simplement le top de ce qui pourrait être fait
dans le domaine de l’hôtellerie.
A noter
L’hôtel est interdit aux moins de 16 ans, un
parti pris qui garantit des séjours au calme.
Raouia Kheder
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