FdT Avril | Page 47

Le lieu Le hall dessert les divers restaurants qui se trouvent tous au même étage: gastronomie tunisienne, cuisine du monde, restaurant-grill de plage et salon petit-déjeuner. La cuisine locale a été repensée et revisitée par Sébastien Bontour, chef de renommée internationale. J’ai hâte d’y goûter. Les prouesses architecturales et décoratives ne manquent pas d’interpeller. Lumière et vue sur mer vous entourent de partout. Minimaliste, la déco réunit des composantes qu’on n’aurait pas imaginé ensemble. Du spa, aux salles de conférences et jusqu’aux chambres, on a l’impression qu’une seule personne a tout mis en œuvre, un chef d’orchestre habile qui a réussi le pari de concevoir 120 chambres de 45m2 ayant toutes vue sur mer et 10 suites dont 6 de 160 m2 avec piscine privative. En visitant les suites, j’ai juste envie de piquer une tête dans l’une des piscines et de me prélasser ensuite dans la baignoire de cette salle de bain qui donne sur la mer. Mais pour le moment, c’est l’heure du déjeuner. Le déjeuner Je m’installe au restaurant cuisine du monde, où tout le personnel est au petit soin. Et c’est dans cet espace complètement vitré avec vue sur les deux piscines et la mer que je découvre le travail à quatre mains des deux chefs, l’un tunisien, l’autre français. Une explosion de saveurs se cache dans le menu composé d’une salade de tomates et mozzarella (avec parmesan et tapenade d’olive), de spaghettis aux fruits de mer (jus de crustacés et roquette fraîche) et d’une tarte aux trois chocolats (croustillant au praliné et sorbet de cacao). Si les plats semblent classiques, la présentation et les saveurs sont tout autres. Les deux chefs surprennent agréablement. Le plus La Badira n’a pas «un seul» plus. C’est tout simplement le top de ce qui pourrait être fait dans le domaine de l’hôtellerie. A noter L’hôtel est interdit aux moins de 16 ans, un parti pris qui garantit des séjours au calme.  Raouia Kheder 49