Prenez le temps de vous
baisser, d’enfouir vos mains
dans la terre des arènes et de la
laisser glisser doucement entre
vos doigts.
En relevant la tête, vous
apercevrez peut-être les
ombres des comédiens
des tragédies d’Eschyle, de
Sophocle ou d’Euripide
déclamer leurs textes,
leurs voix résonnant dans
l’amphithéâtre. Ils sont postés
sur des niches surélevées
réparties régulièrement, tandis
que le chœur chante sur la
scène adossée à la colline.
A moins que vous ne soyez
précipités au cœur d’une
comédie de Plaute, pour
laquelle la foule s’esclaffe