ETC. JOURNAL EDITIONS #1 | Page 94

Prenez le temps de vous baisser, d’enfouir vos mains dans la terre des arènes et de la laisser glisser doucement entre vos doigts. En relevant la tête, vous apercevrez peut-être les ombres des comédiens des tragédies d’Eschyle, de Sophocle ou d’Euripide déclamer leurs textes, leurs voix résonnant dans l’amphithéâtre. Ils sont postés sur des niches surélevées réparties régulièrement, tandis que le chœur chante sur la scène adossée à la colline. A moins que vous ne soyez précipités au cœur d’une comédie de Plaute, pour laquelle la foule s’esclaffe