Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 70

Le Vatican n’a jamais interdit, la crémation. Il y avait une confusion entre le mot poudre et le mot cendre acceptée par l’église pour le mythe du Phoenix qui renaît de ses cendres ; un mythe qui est fondateur de la religion A partir du moment où le Phoenix renaît de ses cendres, la cendre doit être acceptée comme étant un élément de l’espérance chez les chrétiens, donc le Vatican n’a jamais interdit la crémation. Dans Les cendres, l’os et l’état, dans le livre d’Esquerre on en parle. L’église condamne par l’excommunication la crémation militante anti catholique des francs-maçons, des laïques inhumés sans Dieu. Jean- Pierre Denefve : Paul a conçu la stèle cénotaphe de Julius Koch au cimetière de Nouvelles, un des.19 cimetières du « Grand Mons ». Le terrain aurait été offert à la ville de Mons par la famille D’Oultremont- Robersart en 1902(?), date du décès de Julius Koch. Il est enterré à l’endroit le plus élevé du cimetière qui, miracle, merci Julius, était une parcelle en cours de désaffectation. Sa stèle dépassera 2 m 58 plus haut que les 2 m 30 hauteur légale des murs du cimetière. Il « voit », de là, la campagne montoise. Paul Delaisse, architecte, professeur à l’UMons en théorie du patrimoine touche par ses compétences au patrimoine funéraire. Au sein du bureau Delaisse-Micciche il a travaillé sur la sauvegarde de la tombe d’un des plus grands montois : Antoine Clesse, le chansonnier dont la tombe monumentale se trouve au vieux cimetière de Mons. Je rappelle qu’un cénotaphe est un monument sans corps. Je rappelle aussi que Christian Lapie, un artiste français, est en train de concevoir une « figure », un objet en bois brûlé qui sera déposé au centre d’une nouvelle parcelle de dispersion des cendres de l’extension du cimetière de Saint-Symphorien avec un travail d’Herbert Meunier, architecte paysager. 70