Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 52

Stéphane HENDRICK
Docteur en psychologie clinique
Psychothérapeute systémique et psycho dynamique
Université de Mons
Jennifer DENIS
Psychologue et psychothérapeute
Université de Mons
Mots clés : Trauma psychique, stress, résilience, rituel, distance psychique
On parle de « trauma psychique » dans le cadre de phénomènes où le psychisme est “effracté”
par le réel de la mort ! (Tremblement de terre, camps de concentration, attentats, accident de la
route, etc.).
Certaines de ces personnes sont susceptibles de développer des troubles psychiques divers et
sévères. Dans d’autres cas, elles ne développeront qu’un état de stress aigu sans suite. D’autres
personnes encore seront en mesure de surmonter l’épreuve sans trop de problèmes (résilience).
On peut alors se demander si la «la monstration de restes humains dans les collections
publiques » est susceptible d’engendrer ce genre de troubles psychiques. Dans la plupart des
cas, on peut affirmer que le risque de « trauma psychique » est théoriquement improbable dans
ce genre de situation. On peut néanmoins s’interroger quant à l’impact de ce type de
« Monstration » sur certaines personnes plus sensibles !
Les auteurs insistent sur la nécessité de préciser le contexte de ces « monstrations » et de
réfléchir au degré de liberté laissé au public quant à la possibilité de ritualiser et de réguler la
distance qu’il souhaite installer entre son psychisme et le thème de la mort.
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