Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 36

Intervenant : Nous voulons contacter le maximum de membres de la famille. Monsieur Wandeler n’a pas manifesté d’envie de rapatrier le corps de son arrière grand- oncle dans l’état actuel des choses. Jean Saint-Ghislain : Les juristes ont envie de répondre : encore, faut-il qu’il en ait le droit. Nous n’allons pas entrer dans la matière des droits de succession. Il s’agit d’un autre débat. Intervenante : Juste une remarque : il faudrait aussi examiner avec quelle approche on utilise les termes « dignité » et « respect » ! Intervenante : Il n’y a pas, il me semble, une distinction dans le droit allemand entre la notion de « corps » et la notion de « cadavre », d’où découlerait la manière dont on traite les restes humains ? Jean Saint-Ghislain : Je ne sais pas vous répondre. Nous avons estimé ne pas devoir étudier, à ce stade en tous cas, le droit allemand. Il n’y a aucun lien de rattachement en ce qui nous concerne. Ce n’est pas parce qu’il est né en Allemagne qu’il y a une approche à faire avec le droit allemand. Mais on pourrait l’examiner. Cela enrichirait très certainement notre réflexion. Jean-Pierre Denefve : Voilà, maintenant monsieur Claude Javeau, qui ne dort pas loin de moi puisque j’ai sur ma table de nuit depuis longtemps, et Jacky Legge sans doute aussi, ce livre qui malheureusement, je pense, est épuisé, c’est : Mourir de Claude Javeau, avec une préface de Pierre Mertens. 36