Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 14

trouble que cela a pu provoquer chez certains médecins . Et enfin , le dernier mot sera donné à Nathalie Nyst , qui est directrice du Patrimoine Culturel au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles . Elle abordera la question sous l ’ angle des pouvoirs publics qui sont effectivement confrontés à la responsabilité muséale . Je suppose qu ’ elle parlera un peu de tout ce qui précède en l ’ intégrant dans cette problématique-là . En dehors de cela , il y a aussi deux débats qui feront deux tables-rondes qui vont être organisées , une aujourd ’ hui et une demain , dans lesquelles , je pense , les thèmes qu ’ on débattra ne seront pas des thèmes très différents que ceux qui sont invoqués , qui auront été abordés dans les interventions , mais où effectivement , il y aura la possibilité de revenir un peu sur certaines des questions qui ont été débattues . Donc celui d ’ aujourd ’ hui sera animé par Jacky Legge et celui de samedi sera animé par Jean-Pierre Denefve . Et , enfin , je suis presque au bout de ce que je voulais vous dire , le colloque se terminera par une conférence un peu plus longue que les autres interventions , qui sera donnée par un écrivain , Philippe di Folco . Le titre sera : « Entre mort et pornographie , le cadavre est-il un sujet tabou ? ». Donc , on voit un peu , après ma petite présentation , à quoi on peut s ’ attendre pendant les deux jours de débats à venir . Je suis tout à fait certain qu ’ ils seront tout à fait passionnants et on n ’ oublie certainement pas que la présence parmi nous , si j ’ ose dire , de Julius Koch , ne sera pas seulement réelle pendant les deux jours à venir , mais Jean-Pierre a déjà prévu toute une série d ’ activités , je crois qu ’ on peut presque dire de « happenings », qui vont se succéder pendant toute l ’ année , pour rappeler effectivement la manière dont Julius a vécu et dont en entend célébrer ce qui a été son existence . Voilà , merci beaucoup . Pour rectifier un oubli inexcusable : j ’ étais probablement troublé par mon allusion à la théologie appliquée et donc je suis passé trop rapidement dans la présentation de la psychologie à la théologie appliquée en sautant de manière inexcusable au-dessus de l ’ intervention la plus philosophique de notre colloque , celle de notre ami Marcel Voisin . Lui a été interpellé par la condition inhumaine en fin de compte qui avait été faite à Julius et il se penchera sur les liens entre les mots utilisés pour en parler et ses conditions humaines . Donc , comme j ’ avais essayé d ’ être complet , voilà . Je rectifie mon oubli et je présente toutes mes excuses à mon ami Marcel .
Jean-Pierre Denefve :
Merci Pierre . Michel , tu as fait partie aussi de l ’ équipe pour la constitution de ce panel , as-tu quelque chose à nous dire , au nom de la Ville ?
Michel De Reymaeker , responsable des collections , Ville de Mons .
Le sujet m ’ intéresse depuis toujours . Pour la petite anecdote , on a eu à Mons un squelette qui a été valorisé à un moment donné , qu ’ on avait découvert dans les minières de Spiennes . Il a été muséographié , et puis on l ’ a retiré parce qu ’ on s ’ est rendu compte que ce n ’ était pas un squelette d ’ un mineur préhistorien , préhistorique mais plutôt d ’ un décès du 19 eme siècle , et donc tout le statut de cet « objet », de cette personne , de ce « témoignage » puisqu ’ on reste dans des mots vagues à ce moment-là , se posait pour des musées . La question : quelle est vraiment la nature , le statut de cet « objet » ? Donc , très naturellement , je me suis , à la demande de Jean-Pierre , associé avec eux et ce fut un travail très agréable , avec tout le monde d ’ ailleurs , avec Bertrand .
Jean-Pierre Denefve :
Le groupe de travail qui s ’ est mis en place pendant presque un an a été aussi l ’ objet de discussions , toujours très agréables . À certains moments quand même , quelques questions
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