Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 125
Synthèse de la table ronde, des échanges et conclusions
Du rôle de la famille
Pour rappel, des descendants indirects de Julius Koch lui ont rendu visite en 2014.
Quelle attitude adopter en cas de venue de membres de la famille de Julius ?
S’ils le souhaitent, comment impliquer les descendants dans le processus en cours ?
D’une scénographie muséale
Comment repenser la scénographie du squelette de Julius de sorte que le public dépasse le
simple sentiment de « curiosité » pour s’interroger sur les problèmes de santé et les
conditions de vie d’une personne atteinte d’acromégalie ?
Faut-il chercher à faire ressentir aux visiteurs un sentiment de « tristesse et émotion », selon
les termes utilisés par Werner Wandeler, arrière petit neveu de Julius Koch lors de sa visite
du Muséum ?
Quelle attitude muséale adopter par rapport aux autres « curiosités » anatomiques
conservées dans les collections du Muséum ?
Les restes de Julius doivent-ils être montrés dans un autre type de support, permettant de
ré-humaniser l’individu ?
Faut-il prévenir le public, au moyen d’un panneau de conscientisation, que les restes
exposés sont ceux d’une personne humaine ?
Si tel est le cas, ne faudrait-il pas que le panneau de mise en garde soit standard à tous les
musées présentant des restes humains ?
Et, de façon plus générale, les musées concernés doivent-ils développer une attitude éthique
commune concernant ce type de « vestiges » ?
Faut-il intégrer une partie présentant le fait qu’aucune solution légale n’est proposée quant à
la dépouille de Julius (titre de propriété et monstration), le code civil et les lois belges restant
muettes sur le sujet ?
Si tel est le cas, ne serait-il pas intéressant d’y présenter l’évolution de la conscientisation
par rapport à la restitution de certains restes humains effectuée dans plusieurs pays
d’Europe – parfois sur base de lois rédigées à cet effet (ex : la Vénus Hottentote) ?
De collaborations muséales
125