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ACTU En direct – différé – de nos classes vertes Nous sommes en 2015 après JésusChrist. Toute la Belgique est occupée par les attentats ... Toute ? Non! Un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons des légionnaires djihadistes des camps retranchés de Babasansrum, Tespluzunhum, Chocosansgum et Petitboum." Faut dire que toute l’année, toutes les semaines, du lundi au vendredi, du soir au matin et du matin au soir, Sajix, aidé par Nicolixnitix, Teodorafix et autres Samssuffix, accueillent des enfants d’école de toutes régions, sous l’égide de Julius, l’auguste coordinateur du projet. Loryhan est le nom du centre où, dans le petit village de Botassart, les irréductibles animateurs du projet des classes vertes, arpentent les sentiers des découvertes, mêlant visiteurs et aventuriers à la conquête de la mémoire des lieux et des traces laissés par les envahisseurs des temps passés. Entre les artisans, messagers de la mémoire, les saltimbanques des danseries, banquets ou kermesses médiévales, les explorations du système solaire et de pleine terre, Julius et ses troupes emmènent les enfants dans l’imaginaire des temps présents, passés et à venir, à la conquête du Grâal et des 4 éléments. La vie s’écoule sans soucis, au gré des saisons, des écoles , des projets… des bonheurs, des rencontres, des partages de joies et parfois de peines, dans l’éphémère des souvenirs que gravent les relations empiriques. Il parait que prochainement, euh, très prochainement…, une plus grande place sera laissée dans cette petite revue à ce projet fantastix. Ce sera l’occasion de s’étendre davantage, sur les moyens, les projets, le comment et le pourquoi des classes vertes, les outils pédagogiques, les compétences développées et autres synergies visant à contribuer à faire de nos enfants de futurs CRACS. En attendant, et pour l’anecdote, la dernière semaine de novembre, l’équipe tout entière était sur le pied de guerre, - expression chère à ce brave Honoré de Balzac…- euh, non pas sur le pied de guerre, disons plutôt, sur le pied de naguère pour accueillir les derniers élèves de la saison d’automne…mais, tel, Sir âne, elle ne vit rien venir… Déceptions, contritions, contractions (Silvannix et Tanguix, les petits nouveaux, me comprendront) abandon, désolations, observations et… réflexions… Chère gouvernante de la provincia et de notre ministérium, étaitce vraiment indispensable de priver ces petites têtes blondes de leur séjour dans notre villa