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DOSSIER exposants la première année à plus de 200 exposants aujourd’hui. Aujourd’hui, le champ d’action du Salon Education va bien audelà de l’école : on y retrouve tout le matériel, les services et l’équipement qui touchent à l’éducation, à l’enseignement, à l’enfance et à la petite enfance et à l’encadrement des jeunes. Quantitativement, c’est quoi le salon en chiffres ? Le Salon, ce sont 5 jours d’ouverture, et chaque année plus de 200 exposants, plus de 200 conférences, ateliers et débats et plus de 20.000 visiteurs. Chaque année, plusieurs thèmes sont proposés aux visiteurs, comment les définissez-vous ? Parfois, une même thématique est proposée plusieurs années de suite afin de pouvoir en développer tous les aspects et d’aller au fond des choses. Votre Salon est parfois perçu comme un lieu où l’on met en avant des « produits » dans une logique marchande. D’accord avec cette perception ? Est-ce (aussi) un lieu pour promouvoir ses idées ? Qui dit Salon dit aussi quelque part activité commerciale. L’école ne fonctionne pas en dehors de la société, elle doit aussi s’équiper en tables, chaises, manuels et autres outils d’apprentissage,… qu’elle doit acheter. Parallèlement à ces aspects commerciaux, nous développons énormément de choses qui ne sont pas du tout commerciales : les conférences, l’accueil de nombreuses associations, de musées, d’institutions qui proposent des services et des conseils à nos visiteur. Outre toutes les conférences, depuis deux ans nous finançons l’atelier « Dans la peau d’un enfant à besoins spécifiques ». Sans l’aspect commercial, le Salon n’atteindrait pas ses objectifs et il y aurait une grande frustration, je pense, dans le chef de nos visiteurs. Le Salon doit être une véritable boîte à outils pour les acteurs de l’éducation, en plus d’une boîte à idées. Par contre tous nos exposants sont très étroitement liés à l’éducation. Il n’y aura jamais un stand de bonbons sur le Salon, de téléphones portables ou de boissons gazeuses ! Aucun intérêt. Les thèmes sont définis, d’une part, en fonction de l’actualité du moment et des sujets, des préoccupations et de l’intérêt actuel du secteur et, d’autre part, des discussions et propositions faites par les exposants qui gèrent du contenu (les éditeurs, les associations comme COALA, les institutions). Les rencontres sont importantes également dans le choix des thèmes ou dans leur traitement. Souvent transversaux ces thèmes intéressent tous les acteurs de l’éducation et permettent de construire des ponts entre les différentes professions de l’éducation. 13