Bâtir sur l´innovation – Histoires de Construction de Défense | Page 65

Les membres du département de la comptabilité générale (aujourd’hui appelé service des finances) réunis autour de la nouvelle machine Burroughs, vers 1976. Rita: Elle mesurait 1,82 mètre sur 1,20 mètre et utilisait des cartes de 20 centimètres sur 28 centimètres. Les opérateurs utilisaient des « aiguilles à tricoter » pour trier ces cartes. Ils avaient presque l’air de pratiquer un art. Je me souviens du premier ordinateur acheté au bureau à la fin des années 1970, il avait fallu embaucher un opérateur à la saisie des données pour qu’il le fasse fonctionner. L’écran mesurait à peu près 10 centimètres sur 10 centimètres. Quand on pense aux outils d’aujourd’hui par rapport à ceux de l’époque… Lorsque les cartes étaient triées, les employés du secteur des statistiques avaient deux semaines pour produire les rapports de fin de mois. Si quelque chose s’était produit à la fin du mois, personne ne le savait avant trois semaines. C’était comme ça dans ce temps-là. Les gens étaient patients : aujourd’hui, quelqu’un vous envoie un courriel et veut avoir son rapport sur-le-champ. En fait, dans les années 1960, toutes les tâches et les rapports à CDL étaient faits à la main, et la machine Burroughs représentait déjà une amélioration. En 1975, CDL a fait un premier pas vers l’informatisation et le traitement des données en faisant l’acquisition d’un microordinateur Monroe Mac 1 qui, on l’espérait, aiderait à la production des rapports mensuels sur la Bâtir sur l’innovation Construction de Défense Canada construction. Malheureusement, cette technologie a eu des ratés, et, en 1978, CDL a choisi de la remplacer par un IBM System/32. Dans les premiers temps, cet appareil servait à la préparation du rapport mensuel sur la construction et à la gestion du fichier de données de référence en vue de l’administration des marchés de construction, mais rapidement, on s’est mis à l’utiliser à d’autres fins. En effet, à peine six mois plus tard, l’ordinateur servait aussi à la gestion des comptes créditeurs, du grand livre et des dossiers de la paye, et l’année suivante, on installait un système servant à consigner des analyses des dépôts — les plans et devis ont été conçus et installés, tout comme des applications d’analyse de l’emploi — , de la mesure du rendement et des autorisations de modification. Vers la fin des années 1970, un autre problème a commencé à se faire sentir, cette fois à propos des ressources humaines. En effet, la Société devait s’attendre à perdre 13 de ses 17 principaux cadres entre 1977 et 1987. Elle devait donc prévoir l’inévitable renouvellement de ses employés, en particulier aux niveaux hiérarchiques supérieurs. Enfin, au cours de l’exercice 1979-1980, dans le cadre du Programme de symbolisation fédérale, CDL s’est vu attribuer un nouveau nom : Defence Construction Canada – Construction de Défense Canada. 55