Bâtir sur l´innovation – Histoires de Construction de Défense | Page 64
Franca Milito a été embauchée par CDL
en 1977 après avoir reçu son diplôme
d’études secondaires. Elle travaille toujours
au siège social, à Ottawa, en tant que
comptable au service des finances.
Au même moment, CDL entrait résolument dans le monde de la technologie.
En 1975 et en 1977, elle a recruté Rita Caminiti et Franca Milito, deux
diplômées de la High School of Commerce, pour son service des finances
du siège social. Elles travaillent encore pour CDL aujourd’hui : Rita est
analyste de soutien des systèmes au sein de l’équipe des TI, et Franca est
comptable. Elles se souviennent toutes deux très bien à quel point la
technologie a révolutionné leur travail. À leurs débuts, on utilisait du papier
carbone pour conserver une copie permanente du travail dactylographié et
des chèques de paye, et la gestion de la comptabilité se faisait à l’aide
d’une machine Burroughs.
Franca:
Ce sont des coursiers qui se chargeaient du courrier et des livraisons par
porteur, et ils devaient apporter les envois à destination de la Défense
nationale en personne, en autobus. Ils portaient leur courrier dans une
valise en inox. Ils ressemblaient à l’inspecteur Gadget. Lorsqu’on avait du
courrier à leur confier, ils venaient directement à notre bureau; on pouvait
donc les voir et leur parler. Nous avons perdu beaucoup de ce type de
contact. Même les appels au téléphone sont beaucoup moins fréquents
qu’avant, puisque les courriels les ont largement remplacés.
Embauchée deux ans avant Franca Milito,
Rita Caminiti est maintenant analyste de
soutien des systèmes au sein de l’équipe
des Services de l’information.
À mon arrivée, il y avait une immense machine comptable qui ressemblait à
une calculatrice sur pattes munie d’une tonne de boutons. Quel bétail! Elle
était plus grosse qu’une table, et je la trouvais assez imposante. Cette
machine servait à inscrire tous les comptes et toutes les transactions sur
des cartes.
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