Bâtir sur l´innovation – Histoires de Construction de Défense | Page 29
Au moment où le barrage de Warsak,
dernier projet du Plan Colombo, a été
terminé (1961), le gouvernement canadien
avait consacré au Plan 331 millions de
dollars. L’image montre une vue en aval
de la rivière à partir du barrage durant la
construction. Situé sur la rivière Kaboul, à
30 kilomètres au nord-ouest de Peshawar,
au Pakistan, le barrage a une puissance
génératrice totale de 240 000 kW.
• la cimenterie de Daudkhel et le barrage de Warsak au
Pakistan;
• la centrale hydroélectrique de Mayurakshi et le projet
énergétique d’Umtru en Inde;
• le projet énergétique de Ganges-Kobadak au Pakistan
oriental (devenu le Bangladesh);
C’était la première fois que CDL mettait ses employés
à la disposition d’autres gouvernements, et les projets
étaient souvent réalisés par des entreprises d’ingénierie
et de construction canadiennes. Pendant un certain
temps, CDL a même eu un bureau à Karachi, au
Pakistan. Cette expérience outre-mer sera plus tard
particulièrement précieuse à CDL lorsqu’elle luttera
pour maintenir un groupe cadre d’employés expérimentés
malgré les réductions d’effectif.
• une installation frigorifique pour poisson et la ligne de
transport d’électricité de Gal Oya à Ceylan (devenu le Le projet se poursuit
Sri Lanka).
À l’origine, CDL avait été formée pour réaliser un
programme de trois ans, après quoi elle devait être
Dick Johnson se souvient très bien de ses visites lors
dissoute. Pourtant, on a continué de lui donner du
d’un voyage en 1957 :
travail, et elle a continué de le faire. Résultat : au cours
de sa deuxième période de trois ans, CDL a réalisé
Le projet principal était celui du barrage de Warsak,
des travaux d’une valeur totalisant encore près de
situé près de la fameuse passe de Khyber. Nick Cavell
400 millions de dollars. Aujourd’hui, la valeur actualisée
et moi étions allés rencontrer M. Suhrawardy, le premier
en serait de quelque trois milliards de dollars.
ministre du Pakistan. Il nous a dit qu’il n’avait qu’une
demi-heure à nous consacrer. Après 30 minutes, on a
entendu le bip de sa montre. C’était ma première et
dernière expérience d’entrevue automatisée.
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