Bâtir sur l´innovation – Histoires de Construction de Défense | Page 16
Richard Golding (Dick) Johnson, B.A., LL.B.
Dick Johnson a été nommé premier président
de Construction de Défense Limitée (CDL)
par le très honorable C. D. Howe en 1950.
Durant ses 12 années au service de CDL,
M. Johnson a géré des contrats de
construction de défense et des projets
d’aide à l’étranger d’une valeur de plus
de 1,5 milliard de dollars.
l’occasion du 25 e anniversaire de CDL, à l’hôtel
Château Laurier d’Ottawa, Joe Bland a raconté que
Dick Johnson avait tout de suite pris les commandes.
« C’est lui qui imposait les normes, et la barre était
haute. Il donnait lui-même l’exemple, montrant du coup
que non seulement il était possible d’y parvenir, mais
qu’en plus, on ne s’ennuierait pas ». L’un des premiers besoins urgents de CDL a été de
trouver un ingénieur en chef de premier ordre, et nous
avons été merveilleusement servis par les hommes
exceptionnels qui se sont succédé à ce poste. À
l’époque, la pratique voulait que ces gens soient prêtés
par leur employeur, et chacun a apporté, au cours de
son mandat, une contribution unique et durable à CDL.
C. D. Howe avait demandé à Dick Johnson de s’atteler
à la tâche sans le déranger, sauf en cas d’urgence.
M. Johnson et son équipe devaient donc pour s’y
mettre faire appel à leur expérience et à leur jugement.
Ils ne disposaient d’aucun manuel de procédures et
n’avaient pour toute ligne directrice que l’intégrité et les
bonnes pratiques commerciales. Le 10 mai 1951, le gouvernement signe la charte
constituant Construction de Défense (1951) Limitée
en vertu de la Loi sur la production de Défense, afin
que cette société agisse à titre d’autorité de supervi-
sion et de passation des marchés pour les besoins de
construction du MDN. Huit jours plus tard, on publiait
les lettres patentes faisant officiellement de CDL une
nouvelle société. Elle avait pour rôle d’établir de solides
contrats en lien avec le programme de construction
du MDN tout en respectant les limites de temps, de
coût et de qualité de ce dernier, et ce, au plus bas coût
administratif possible. Il lui fallait gérer ces marchés
de façon équitable, compte tenu de l’intérêt tant des
contribuables que des entrepreneurs. Au fil du temps,
cette responsabilité s’enrichissait; il lui fallait en plus
veiller à ce que les appels d’offres soient affichés à un
maximum d’endroits, afin que tous les entrepreneurs
aient une chance égale de soumissionner, et faire en
sorte d’attribuer les marchés le plus rapidement
possible après l’ouverture des soumissions.
Voici ce qu’en disait Dick Johnson lors du 25 e
anniversaire :
À ses tout débuts, CDL n’était guère plus que Rose
Konick [la secrétaire] et moi-même. C’est la Société
centrale d’hypothèques et de logement qui s’occupait
des appels d’offres, de la supervision des chantiers et
d’autres services, en vertu de notre convention de gestion.
À la fin mars 1951, moins de 5 mois après son lance-
ment, CDL employait 29 personnes et administrait des
marchés totalisant 80 millions de dollars, dont l