BCarlington News Magazine 2 | Page 36

II. Le plan…

Argh un plan ! Au secours, je ne sais pas en faire !! Pas de panique, c’était mon cas il y a encore quelques mois. J’étais une allergique à toute forme de structuration dans l’histoire. Autant vous dire que mon premier roman a été difficile à écrire !

En fait, il n’y a rien de plus simple.

1er conseil : ne vous préoccupez pas de la gueule que votre plan peut avoir ! Inutile qu’il soit parfait, cela vous donnera plus de liberté.

2ᵉ conseil : reprenez votre plan mental, celui auquel vous avez réfléchi. Si vous utilisez le plan « théâtre », vous écrivez vos 5 actes, avec votre scène-clé et il suffit ensuite, de voir ce dont vous avez besoin pour aller d’une scène à l’autre. Quelques mots par chapitre, une ou deux descriptions de scènes suffisent amplement.

3ᵉ conseil : il n’est pas fixe ! Si les scènes-clés sont indispensables et ne doivent pas bouger (si non vous remettez en cause tout le développement de l’histoire), le reste lui peut se remanier au fur et à mesure.

Le plan n’est là que pour vous donner une base de travail, sans pour autant vous contraindre. Il vous évite de vous perdre toutes les dix secondes, suite généralement aux idées stupides des persos (si, je vous jure, ça arrive!), sans toutefois vous interdire de prendre des chemins de traverses si c’est utile à votre propos.

III. L’écriture…

Ce qui faut bien comprendre, c’est qu’il est difficile d’écrire sans plaisir. Dans mon cas et jusqu’à « Milo », il m’était très compliqué d’écrire des trucs longs, car je perds vite patience et j’ai du mal à rester focaliser sur une seule ligne d’écriture. Seulement, je pensais qu’on ne pouvait pas écrire une histoire autrement.

Et puis un jour, durant l’écriture de « Milo », j’en ai eu marre et j’ai écris ma scène-clé de la fin qui me tournait dans la tête depuis des jours. Là ! Révélation ! Le reste a commencé à couler tout seul… Alors, si je n’avais qu’un conseil à vous donner en matière d’écriture, ce serait celui-ci : ne vous brimez pas !