Asiajet 2019 Asiajet 2019 - Catalogue Groupe | Page 172

Départ pour journée de visite de Ho Chi Minh Ville, la plus grande ville du pays et qui s'est affirmée très tôt comme la capitale économique. Rebaptisée Ho Chi Minh Ville en 1976 après le départ des Américains, l'ex-capitale du sud Viêt Nam a gardé comme nom Saigon pour la majorité de ses 4,5 millions d'habitants. Découverte du quartier chinois de Cholon, avec le marché de Binh Tay. Visite du musée de la guerre. Découverte de l’artisanat local : la fabrication de la laque. Déjeuner. Visite de la cathédrale Notre Dame et de la Poste centrale qui fut construite par Gustave Eiffel en 1891. Promenade au marché Ben Thanh. En fonction de l’horaire du vol. Transfert à l’aéroport pour le vol de départ. ■ Focus sur … L’Ao Dai L'áo dài est une robe traditionnelle vietnamienne. Cette robe est notamment l'uniforme des élèves et des étudiantes, des hôtesses de l'air, etc. Il est porté par la quasi-totalité des femmes lors des cérémonies officielles, des conférences ou encore des mariages. Dans le sud du Viêt Nam, ce mot se prononce « ao yaï » et dans le nord « ao zaï ». Les premières versions de l'áo dài remonteraient aux années 1700. À l'époque, le Viêt Nam était divisé en deux, la dynastie Trinh au nord, où les robes étaient copiées sur les costumes impériaux chinois, et celle des Nguyen au sud. En 1744, Nguyen Phúc Khoat décida de la forme du costume national afin de marquer son affirmation vis-à-vis de son voisin du nord. Il existait alors une version pour homme et une version pour femme. Le port du pantalon était obligatoire tant pour les hommes que pour les femmes. La version homme n'est désormais utilisée que dans de très rares occasions comme lors du mariage (mais pas pendant toute la cérémonie) ou des funérailles. Ce costume survécut jusqu'en 1930 quand un créateur de mode de Hanoï, Cát Tường, plus connu des Français sous le nom de Monsieur le Mur (traduction littérale de son nom), le modifia en le simplifiant : il rallongea le bas, le rapprochant des courbes du corps, réduisit le nombre de pans de cinq à deux, mit des boutons de fermeture sur le côté et fit varier la forme de col. Ce modèle provoqua un scandale, étant jugé par les conservateurs comme trop indécent. Il obtint néanmoins un tel succès qu'il devint bientôt la norme. Au nord, au lendemain de l'indépendance en 1954, le costume fut bientôt banni, car inapproprié au travail et trop coûteux. Au sud, en revanche, sa popularité augmenta, principalement sous l'influence de la Première dame du pays, Madame Ngo Dinh Nhu, qui le portait dans toutes les occasions, arborant même des modèles décolletés. Elle fut bientôt imitée par la bourgeoisie. L'áo dài devint également l'uniforme obligatoire des lycéennes. En 1975, après la réunification du Viêt Nam, il était rare de le voir car il était devenu un symbole de décadence. Celles qui le portaient risquaient une condamnation à l'enfermement dans un camp de rééducation. Depuis les années 1990, il connaît une résurgence, grâce notamment aux stylistes Minh Hanh et Sy Hoang. Le port du vêtement traditionnel est maintenant encouragé. Il est souvent arboré lors des fêtes, comme celle du Têt, ainsi que par le personnel œuvrant dans le secteur touristique. Il demeure toujours l'uniforme obligatoire des lycéennes et des étudiantes. ■ 171