La multitude des mawàalîs (bénéficiaires de ce pacte
de walâ) ainsi admis à une arabité de service n’ont de
cesse de se révolter contre les détenteurs du pouvoir
central et ne leur reconnaissaient plus une suprématie
que plus rien ne justifiait, ni leur ferveur dans la foi de
l’Islam, ni une noblesse de sang ou de lignée. Nombreux parmi les plus enracinés dans leur ethnicité
non reconnue ou franchement méprisée ou rabaissée
ont refusé lors d’éclatantes dissidences contre l’autorité califale, ce statut d’allégeants et conduit d’impétueuses rebellions ou fondé des dynasties autonomes
sur de vastes territoires de l’empire, tel les Tahirides
en Perse du temps du puissant Al-Ma’mûn et les Almohades ou les almoravides au Maghreb.
L’identité ou hawyya arabe érigée et brandie pour
le seul but d’opprimer l’autre, un autre sincèrement
acquis à la foi de l’Islam, contenait en elle le ver de
son pourrissement puis de son déclin. L’arabe que
voulait promouvoir le Message de Muhammad et que
la bédouinité des A’rab a confisqué pour le recouvrir
d’oubli ne croyait ni aux liens du sang, ni à la supériorité autoproclamée par la violence, mais uniquement
à la force d’une civilité universelle où la promotion par
le Savoir, la parole et la culture fonde la communauté
des différences.
Genealogy of Arab identity, by Youssef Seddik
In our good old reading and exercise books in primary school, before independence, there was a curious
text.
During the time of a distant caliphate, a police patrol
of the Prince of Believers stop a group of young noisy
partiers in the narrow streets of Baghdad, already capital of the world and civilized city ... When asked about
their respective identities by the fussy officers who
intended to ticket and punish them, everyone gave of
himself a so ambiguous definition that in doubt, the officers decided to release them. One of the hell of these
fun thugs presented himself as follows:
«I am the child of one for whom all necks bow at his
request. Whether one is from Hashem or Makhzoum
[two of the most powerful tribes of Arabia]»
Except that the parent of this smart heckler was nothing but a hairdresser!
This memory of my child reading has been for many
of my classmates and me a real trigger for reflection
before the sticky and aporetic question of the same and
the other inextricable tangle of tracks leading in most
cases, and if not beeing careful by holding a strong
thread of Ariane, to the labyrinth of egocentrism (...)
أصل الهوية العربية بقلم يوســف الصديق
فــي زمــان مــا قبــل االســتقالل وبالمــدارس اا