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Le Jeudi 1er Juin nous nous sommes rendus en car à Lyon pour l’après-midi et la soirée. Au programme ; Musée des Confluences puis rencontre de notre auteur aux Assises Internationales.

Il faisait très chaud. Après une halte sous les arbres dans le parc de Gerland au bord du Rhône, nous avons eu accès au musée ou nous avons parcouru l’exposition Venenum consacrée à l’histoire du poison. Ensuite, nous avons visité deux salles des collections permanentes, la salle « Origines » et la salle « Espèces », où nous avons admiré les sculptures inuit, les peintures aborigènes et les squelettes d’animaux préhistoriques.

En soirée, nous avons retrouvé Scholastique Mukasonga dont nous attendions la rencontre avec impatience. Elle s’est d’abord adressée à notre classe réunie avec une première ES de Chamonix et une première L de Passy. Elle a pu nous expliquer comment la littérature l’avait sauvée en lui permettant de s’exprimer, après l’expérience douloureuse du génocide qui l’avait privée de 13 membres de sa famille dont sa mère.

Ensuite, nous avons rejoint le hangar des Subsistances où se tenait la table ronde autour du thème : « comment l’écriture répond-elle à la violence ». Deux écrivains ont débattu avec Scholastique Mukasonga : il s’agissait du britannique Harry Parker et du péruvien Diego Trelles Paz. Ils ont présenté leurs différents choix d’écriture : montrer directement la violence pour la dénoncer, où l’évoquer de manière détournée pour prendre des distances et ne pas brutaliser le lecteur . Scholastique Mukasonga a plutôt opté pour le second choix dans son roman Notre Dame du Nil.

Nous étions de retour au lycée vers 23 heures, riches d’une expérience humaine et littéraire très forte.

Valérie Gauthier

Sortie des 2d7 à Lyon

Photos d'Estelle Baret-Bourgoin